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Sobriété : pour changer d’échelle et mieux vivre ensemble

01/03/2023

L’objectif de sobriété ne se résume pas à la modération des consommations d’énergie pour faire face aux pénuries et à l’explosion des prix. Le concept, en réalité beaucoup plus global, questionne nos modes de vie. Touchant toutes les thématiques de l’action publique locale, il désigne les collectivités comme les principaux acteurs d’une démarche qui peut améliorer la qualité de vie sur chaque territoire.

Dans le contexte de tensions sur les approvisionnements et les prix de l’énergie, l’Etat a présenté, en octobre dernier, un plan de sobriété. Celui-ci fixe un objectif de réduction de 10 % des consommations énergétiques d’ici deux ans et les collectivités territoriales sont appelées à prendre leur part. Elles peuvent notamment s’inspirer des 10 mesures opérationnelles proposées par l’Association des maires de France (AMF) et Intercommunalités de France, en partenariat avec la Banque des territoires et Amorce.

Des mesures incontournables pour des collectivités confrontées à une augmentation de 11 milliards d’euros des charges liées à la hausse du prix de l’énergie, selon la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR).

Un plan de sobriété qui pose questions

L’objectif de sobriété n’est pas nouveau. Il figure déjà dans les textes réglementaires comme la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC, 2020), la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC, 2020), La loi Climat Résilience ( 2021). Il prend cependant aujourd’hui le statut d’objectif national prioritaire, s’imposant à tous de manière uniforme, contrainte et urgente.

Le problème est que cela pourrait bien inciter les collectivités locales à se focaliser sur des mesures de réduction des consommations à court terme, sans prendre en compte d’éventuels effets collatéraux. Fermer, par exemple, un équipement public pour économiser sur l’énergie peut, en effet, avoir un impact social à court et moyen terme si l’accueil des populations qui en ont le plus besoin n’est plus assuré. Par ailleurs, ne faut-il pas s’attendre à ce que de telles mesures d’urgence ne soient totalement abandonnées, une fois le pic de la crise passé ? Enfin, les élus sont confrontés à la question de l’acceptabilité sociale de telles restrictions pour les populations qui sont déjà en situation de sobriété contrainte.

Pour une conception systémique et « long-termiste » de la sobriété

L’autre objectif annoncé du plan de sobriété est de sortir la France de sa dépendance aux énergies fossiles et réduire de 40 % sa consommation d'énergie d'ici 2050 afin d'atteindre la neutralité carbone. La sobriété pourrait effectivement être un levier privilégié pour limiter le réchauffement à 1,5°C à horizon 2100. C’est, en tous cas, ainsi qu’elle est présentée dans le dernier rapport du GIEC, par l’institut Negawatt ou dans trois des quatre scénarios de transition énergétique de l’étude Transition(s) 2050 de l’ADEME. Dans ces documents, c’est toutefois d’un autre concept de sobriété qu’il est question. A l’opposé des mesures d’urgence de restriction, la sobriété peut en effet être pensée comme un concept systémique posant au préalable à toute mesure, le questionnement des besoins pour y adapter ensuite les modes de consommation et de production. En plus d’avoir un effet sur la réduction des émissions de GES (Gaz à Effets de Serre), cette sobriété-là est une condition nécessaire pour que les gains liés à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables soient durables. Dans les sociétés consuméristes et productivistes, les économies générées par les progrès techniques sont toujours rapidement effacées par le développement de nouveaux usages qu’ils suscitent.

La sobriété comme axe du projet territorial

Parce qu’elles sont les mieux placées pour interroger les besoins de services publics, les collectivités locales ont vocation à se doter de politiques territoriales de sobriété. Les entretiens menés avec les acteurs de la sobriété menés par l’ADEME en 2021 montrent l’efficacité des résultats obtenus par celles qui se sont lancées dans cette démarche. Les expérimentations prouvent qu’il est possible de réduire fortement les consommations énergétiques en agissant dans tous les domaines : l’éclairage public, le chauffage… mais aussi l’alimentation, l’habitat, la mobilité, le numérique. Des bénéfices qui poussent certaines à intégrer la notion de sobriété dans les outils de planification et d’urbanisme (PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal), SCOT (schéma de cohérence territoriale) et PCAET (Plan Climat-Air-Energie Territorial)), faisant de la sobriété un axe directeur du projet de territoire.

Un fort enjeu culturel

La question des moyens techniques et humains est aussi déterminante pour renforcer la transversalité des pratiques et le suivi de la mise en œuvre des actions. Les échanges des acteurs de la sobriété rassemblés par l’ADEME révèlent toutefois l’existence d’un frein d’une autre nature. Pour passer à l’action et à l’échelle, un travail de sensibilisation et de formation doit en effet d’abord permettre de partager une même culture positive de la sobriété. Il faut notamment en finir avec la conception d’une sobriété synonyme de décroissance, d’obstacle au développement économique et à l’attractivité. Il s’agit aussi de rendre les mesures de sobriété acceptables voire désirables pour les populations et notamment les plus précaires qui se trouvent déjà dans une situation de sobriété contrainte. En conséquence, une mise en récit de la sobriété - valorisant, par exemple, les gains de convivialité, de lien social ou d’autonomie par acquisition de savoir-faire en contrepartie d’une moindre consommation – apparaît comme une priorité. Les arguments existent déjà et sont bien documentés par l’économie circulaire, de l’économie de la fonctionnalité ou de l’Écologie Industrielle Territoriale. De quoi convaincre rapidement le plus grand nombre qu’un autre modèle économique plus sobre et adapté au contexte local est possible et qu’il peut permettre de mieux vivre ensemble.

« Les collectivités locales ont un rôle essentiel à jouer pour mettre en œuvre démocratiquement la sobriété »

Comment les collectivités locales doivent-elles s’emparer de la sobriété ?

La sobriété est un concept systémique qui doit s’ancrer dans le temps long et dans le champ des politiques publiques. Elle peut devenir une véritable boussole pour les élus soucieux de favoriser la qualité de vie tout en répondant aux défis énergétiques, économiques et démocratiques du siècle. Pour construire des projets de territoire sobres et résilients, les collectivités locales doivent penser le sujet de manière collective afin que les décisions répondent enjeux environnementaux et sociaux du territoire.

A l’opposé des mesures génériques précipitées, il s’agit donc de prendre le temps avec tous les acteurs d’une réflexion sur la nature des besoins du territoire et de ce qu’est un service public de qualité. A ces conditions, la sobriété peut inspirer un projet de société reposant sur des valeurs fortes.

Le plan de sobriété national peut-il néanmoins favoriser la mise en œuvre de politiques de territoriales de sobriété ?

La sobriété se situe à l’opposé des mesures d’urgence prises sans concertation avec les territoires et les populations, et sans planification. Les élus qui voient les factures énergétiques s’envoler et sont en première ligne en cas de coupures d’électricité sont sous pression pour adopter des plans de sobriété clé en main. Ils peuvent être séduits par les solutions génériques de bureaux d’études qui n’ont pas la culture du service public ni celle de la transition écologique. Ils risquent alors de prendre des décisions de réduction de service qui auront à court terme ou plus tard des conséquences sociales négatives. Une projection à long terme conduirait au contraire à privilégier les nombreuses pistes organisationnelles comme le recours au télétravail, par exemple.

Face à l’urgence, comment penser le long terme ?

Prendre très rapidement des décisions qui n’auront pas ces effets négatifs à moyen ou long terme suppose une capacité à penser le temps très court et le temps très long. C’est une compétence qui s’acquiert et qui est au cœur de la gestion de crise. Comme les crises vont s’accélérer, cette compétence va devenir de plus en plus indispensable. Ce n’est qu’à condition d’y être formés que les élus pourront adapter les comportements individuels et collectifs tout en articulant les différents horizons de temps. En l’occurrence, une politique de sobriété bien pensée constitue un véritable amortisseur de crise.

Par quoi cette montée en compétences doit-elle commencer ?

Virage Energie* débute chacun de ses accompagnements par une sensibilisation des élus. Son contenu dépend de la maturité de chacun. Certains sont submergés par la gestion des affaires courantes et n’ont aucune connaissance des contextes nationaux, internationaux ou énergétiques. D’autres doivent renforcer leur culture de la sobriété comme concept systémique de long terme et comme notion devant être impulsée au plus haut niveau et de manière transversale. En faire une culture partagée par les services et avec les autres acteurs de la sobriété est également une condition de l’intégration de la sobriété dans les outils de planification (PCEAT, SCoT, PLU…) qui ne communiquent pas entre eux.

* association spécialisée dans la prospective énergétique et sociétale

Quel est, selon vous, le premier levier à activer pour pouvoir engager une véritable politique territoriale de sobriété ?

La priorité des collectivités locales est de mettre en place des stratégies, des plans et des actions. Le nerf de la guerre est donc la capacité d’ingénierie nécessaire pour décrocher des financements au travers d’appels à projets. Toutes n’en disposent pas et l’ampleur des enjeux devrait nous amener à repenser ce système dans lequel l’argent continuer d’aller vers les acteurs les mieux dotés. Malheureusement, il ne nous reste que peu de temps pour mettre en œuvre la sobriété démocratiquement. Notre contexte de relative paix climatique est une ultime fenêtre pour décider collectivement du projet de société sobre adapté aux réalités locales que nous désirons. C’est maintenant que ça doit se faire car des pénuries plus sévères de ressources (énergie, métaux, eau…) conduiront à des mesures de sobriété contraintes. La séquence actuelle, nous donne un premier aperçu de la brutalité de ce type de politique.

1 - Malaunay (76)

Relever le défi des changements de comportement

A Malaunay, commune normande (76) de 6 176 habitants, La Transition Prend Ses Quartiers a permis d’intégrer les habitants dans la réflexion sur les besoins et d’enrichir la politique de transition avec les expertises d’usage.

A Malaunay, les agents participent depuis 2006 à un comité éco-citoyen chargé de trouver des pistes d’amélioration de la gestion de la collectivité. « A l’origine, l’objectif était de faire des économies et d’être exemplaire sur le plan financier mais c’est devenu assez vite de renforcer le bien vivre ensemble en prenant en compte les enjeux énergétiques, climatiques, alimentaires, culturels, » explique Matthieu Rios chargé de mission Animation territoriale et Implication citoyenne à la Ville de Malaunay. Après avoir mené des actions dans toutes les directions (sobriété, énergie, rénovation, gaspillage, alimentation…), fait labéliser Cit'ergie sa PCEAT (Politique climat énergie) dès 2013 et été lauréate Territoire à Energie Positive pour la croissance Verte (TEPCV) en 2015, Malaunay a voulu changer d’échelle d’action en impliquant les habitants.

Un projet inédit d’implication citoyenne

« Au-delà de nos actions classiques (évènements, atelier, programmation culturelle), nous voulions faire la preuve que le changement de comportement est possible pour tous, en l'illustrant avec des familles, » explique Matthieu Rios.

Portée par la commune mené en partenariat avec l'ADEME et la Région Normandie, l’opération "La Transition Prend Ses Quartiers" (TPSQ) lancée en 2018 a invité les particuliers, associations, entreprises volontaires à mener pendant trois mois une transition dans un domaine de leur choix[1].

Le premier mois a été consacré aux défis autour de la connaissance ; le deuxième mois aux expérimentations, rencontres et échanges ; le troisième mois à la présentation par chaque équipe d’un projet à l’échelle de la ville.

110 habitants (pionniers) accompagnés par 16 coachs ont ainsi fait émerger des projets concrets (groupes d’éco-voisins, jardins collectifs, SEL…) et des actions de sensibilisation de tous. Tout au long du défi, les équipes ont été suivies par un scénariste qui a mis en récit ces « aventures de transition » à travers 7 chapitres saisissant les moments clés du parcours de chaque équipe dans une bande dessinée.

 

[1] Eau & énergie • Déchets & recyclage • Mobilité douce & partagée • Alimentation & agriculture • Production & consommation responsables • Protection de la nature & biodiversité • Innovation sociale & économie du bien-être

Amplifier la mobilisation

Preuve de son efficacité, « la Transition Prend Ses Quartiers » fait désormais l’objet d’un kit accessible aux communes intéressées pour l’appliquer sur leur territoire. Pour amplifier l’implication citoyenne, la Ville a mis en place, en 2020, des forums citoyens et des ateliers participatifs pour permettre aux habitants de partager leurs propres expertise d’usage, leurs idées et compétences pour améliorer le cadre de vie et accélérer la transition de Malaunay. De quoi préparer un plus grand nombre d’habitants à s’exprimer dans le cadre de l’Appel à projets permanent lancé en 2021, ou partager leurs idées sur la plateforme d’initiative citoyenne qui vient d’être déployée. Le dispositif s’enrichit année après année pour capter un maximum d’expertises d’usage que le nouveau projet des services va permettre d’intégrer dans les pratiques des agents.

2-Montpellier

La sobriété au cœur de la politique alimentaire durable de Montpellier

En 2015, la ville Montpellier s’est dotée d’une politique alimentaire durable. Avec Ma cantine autrement, c’est en agissant sur les achats, la production et la sensibilisation des enfants que la ville agit sur le gaspillage alimentaire dans ses cantines scolaires.

Parce que l'avenir de la planète se joue aussi dans l’assiette des enfants, la Ville de Montpellier - qui produit et distribue 14 600 repas par jour dans ses 89 restaurants scolaires et ses 42 centres de loisirs - a impulsé une politique alimentaire locale ambitieuse avec la volonté de sensibiliser le jeune public à la santé et à l'écologie.

Au cœur de cette politique, le plan d'action global Ma Cantine Autrement a été mis en place après un état des lieux du gaspillage alimentaire.« Le gaspillage alimentaire est multifactoriel et ne se résume pas « au reste à l’assiette ». Pour le limiter, il faut tout à la fois bien acheter, bien cuisiner, bien accompagner et bien sensibiliser, » explique Luc Lignon directeur de la politique alimentaire à la ville de Montpellier.

Penser la transformation de chaque étape

Financé avec le soutien de l’ADEME, la DRAAF[1] et de la Région, Ma Cantine Autrement a permis d’agir sur plusieurs leviers :

  • Sur la politique achat en favorisant les circuits courts par un allotissement plus fin par produit ou famille de produits (103 lots contre 30 en moyenne nationale) permettant aux petits producteurs locaux de répondre aux appels d’offre pour fournir des produits bruts, bio et locaux et de meilleures qualité.
  • Sur la chaîne de production qui a été modernisée. L’achat de matériels a permis de travailler les produits bruts. Grâce à la formation des agents de la cuisine centrale à l'équilibre nutritionnel et à la fabrication des repas, ce sont des repas faits maison à partir de produits locaux qui sont servis aux enfants.
  • Sur la sensibilisation des enfants à travers des ateliers (diététique, visite de jardins pédagogiques) mais aussi la fourniture d’outils (livret pédagogique, carte interactive représentant l'environnement alimentaire du territoire montpelliérain, kits de découpe de fruits et légumes) ou la mise en place de tables de tri pour des actions de sensibilisation et de pesées…

En 2020, la ville enregistrait ainsi une baisse de 27 % du gaspillage alimentaire, la valorisation de 200 tonnes de biodéchets, l’économie de 69 tonnes de denrées, un pourcentage élevé de produits bios (20%) et de proximité (50%)…

 

[1] Direction Générale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt Occitanie

Facteurs de réussite

Au-delà de la formation des agents à l’accompagnement des temps de repas (formation coconstruite avec le CNFPT), c’est la capacité à mobiliser toutes les parties prenantes qui a été déterminante. Chambre d’agriculture, FR CIVAM (Centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural), Ocebio (un réseau d’entreprises bio) et acteurs de la recherche ont participé dès l’origine aux groupes de travail sur chaque thématique.

C’est en s’appuyant sur toutes ses parties prenantes et notamment les producteurs et le Marché d'Intérêt National que la Ville souhaite prolonger son action en créant une cité de l’alimentation durable. Elle comprend une nouvelle unité centrale de production pour renforcer le « fait maison » et travailler davantage avec les producteurs locaux. Elle permettra aussi d’étendre la sensibilisation aux enjeux d’une alimentation durable à l’ensemble des habitants.

Levier privilégié pour limiter le réchauffement à 1,5°C à horizon 2100, la sobriété est un sujet et une démarche appréhendée par l’offre de stages et de services que le CNFPT consacre à la transition environnementale. Les agents territoriaux doivent en effet pouvoir se former et s’informer sur les enjeux de cette sobriété, contrainte ou choisie, désormais au cœur des politiques publiques. Parmi les 80 formations présentielles et 40 ressources formatives (podcasts, vidéos, webinaires et cours en ligne) de la version enrichie et actualisée de son livret thématique « urgence climatique et transition écologique », la sobriété est évoquée de manière plus ou moins explicite. Rapide tour d’horizon des stages, webinaires et événements organisés par le CNFPT dans les prochains mois.

Stages

La déclinaison du projet politique en projet d’administration sous l’angle de la sobriété

Pour les cadres dirigeants, la sobriété est un des leviers d’action au quotidien dans le contexte d’urgence climatique, de crise énergétique et de raréfaction des ressources. Il s’agit de l’intégrer dans leurs réflexions et postures pour penser l'action publique autrement et s’adapter en permanence. L’enjeu est également d’adapter les organisations pour répondre aux nouveaux besoins des citoyens et des territoires… C’est pour les accompagner sur ces nouveaux enjeux que ce stage de trois jours en présentiel a été pensé par l’INET de Strasbourg. Chacun y trouvera une aide à la conception et à la mise en œuvre d’orientations stratégiques ainsi qu’à la construction d’outils structurants autour desquels animer une démarche fondée sur la sobriété.  

L’éclairage public : maintenance, maîtrise de l’énergie et de la pollution lumineuse

Responsables de l'éclairage public, de service énergie ou du patrimoine de voirie comme directeurs et directrices des services techniques… tous doivent définir une politique de maintenance, de sobriété énergétique du parc d'éclairage public et de limitation de la pollution lumineuse. Au cours de ce stage, trois jours de formation en présentiel sont consacrés aux apports théoriques, à l’étude de cas, à l’étude de cartographie lumineuse et à la visite apprenante nocturne d'un espace territorial. Lors d’une journée en distanciel, les stagiaires suivent une e-formation validée par un quizz et peuvent échanger entre eux et avec l’intervenant. 

La démarche éco-circulaire dans les lieux et établissements culturels

Les professionnelles et professionnels de la culture doivent eux aussi intégrer la sobriété dans leurs pratiques professionnelles. Pour appréhender l'économie circulaire appliquée au secteur culturel et développer une démarche écologique à l'échelle de l'organisation, ils peuvent s’inscrire à ce tout nouveau stage proposé par le CNFPT. En 2 jours sur place et une demi-journée à distance, ils acquièrent les fondamentaux de l'économie circulaire appliquée au secteur culturel (sobriété et achat durable, éco-conception, écologie culturelle et territoriale, allongement de la durée d'usage, sobriété numérique, gestion du bâtiment et sobriété des services associés…)  

Webinaire

Conférence « La sobriété dans nos territoires : pour mieux vivre ensemble ? »

Organisé le 8 novembre 2022, la web-conférence « La sobriété dans nos territoires : pour mieux vivre ensemble ? » abordait la question de la sobriété comme potentiel projet de territoire. Sobriété alimentaire, numérique ou globale, de nombreux thèmes ont été abordés et un tchat très actif a permis de répondre à une multitude de questions. Organisée par la délégation Occitanie en partenariat avec l'Inset de Montpellier et introduite par Jean-Louis Etienne, médecin-explorateur, elle a réuni plus de 1 300 participants connectés et reste consultable en replay sur notre portail internet.

 
Evénements

RNIT 2023

Le thème des prochaines rencontres nationales de l’ingénierie territoriale (RNIT) organisées en partenariat avec l’AITF (Association des Ingénieurs en chef territoriaux de France) les 11 et 12 mai 2023 à Montpellier est « Urgence climatique et crise énergétique : le défi de la sobriété ».  Les RNIT propose une immersion dans ce jeu d’équilibre pour les acteurs locaux qui doivent garantir des conditions de vie justes pour les citoyens tout en préservant les ressources dans un contexte déjà marqué par les effets du dérèglement climatique, les menaces de pénurie d’énergie et l’inflation des prix. Au programme pendant 2 jours, 30 ateliers seront organisés. Les inscriptions ouvrent en février 2023.

Colloque

Les 14 et 15 mars à Bordeaux, le colloque « Accélérer la transition écologique : quel chemin pour les collectivités locales » proposera aux dirigeants territoriaux de partir à la rencontre collectivités dont les initiatives concrètes ouvrent la voie à une réelle transformation systémique. Au programme donc, initiatives inspirantes présentées par des dizaines de collectivités mais aussi échanges entre pairs et avec les experts ciblés sur le pilotage de la transition.